L'eau coule l'essor immobilier, pas à Bromont

Alors que 36 000 logements sont bloqués au Québec faute d’infrastructures d’eau adéquates, plusieurs municipalités choisissent de tirer la sonnette d’alarme. À Bromont, pourtant, on fonce. La Ville persiste dans un modèle de développement risqué, coûte que coûte.
Elle prévoit investir près de 96 M$ dans ses infrastructures d’eau, dont 80 M$ uniquement pour soutenir l’expansion. Le hic? Le règlement sur les redevances adopté le 5 mai dernier réduit de plus de moitié le montant exigé aux constructeurs pour chaque nouvelle unité, transférant une part importante de la facture aux citoyens actuels.
Dans un contexte où même les grandes villes comme Varennes, Amos, Sainte-Anne-des-Plaines ou Sherbrooke freinent des projets par manque de capacité, Bromont adopte un modèle de croissance qui alourdit la facture collective.
Développer, oui. Mais pas à n’importe quel prix.
Il est temps de revoir nos priorités :
- Investir là où les besoins sont réels
- Exiger des contreparties équitables des constructeurs
- Protéger notre capacité financière collective
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